De 4 à 9 ans ferme pour quatre jeunes meurtriers

Publié le par romano_33

TF1/LCI : L'arrestation de l'un des quatre jeunes accusés d'avoir tué un père de famille pour un vélo volé à Savigny-le-Temple

En avril 2004, ils avaient tué un père de famille venu leur réclamer un vélo volé à Savigny-le-Temple. L'auteur du coup mortel a reconnu les faits.

"Il nous manquera toujours des morceaux de l'histoire" a regretté Nicolas Cambron, frère de la victime.


Quatre jeunes hommes, dont trois mineurs, accusés d'avoir tué, le 30 avril 2004 à Savigny-le-Temple, un père de famille venu leur réclamer son vélo volé, ont été condamné dans la nuit de mercredi à jeudi à des peines de prison ferme de quatre à neuf ans par la cour d'assises des mineurs de Seine-et-Marne. L'avocat général Marc Mulet avait requis mercredi des peines de 6 à 12 ans.

Patrice Cambron, âgé de 38 ans et père de deux enfants, avait été victime du vol de deux vélos dans son garage le 29 avril. Il s'était rendu le lendemain dans une cité de Savigny pour tenter d'en récupérer un, sur les indications d'un gardien d'immeuble. Il avait abordé un groupe d'adolescents sous un porche. Une altercation s'en était suivie. Alors qu'il repartait, les quatre accusés l'avaient rattrapé. Puis, l'un des jeunes lui avait assené un coup mortel à la tempe gauche avec un cadre de vélo. Sonné mais en mesure de rentrer chez lui, Patrice Cambron, était décédé dix jours plus tard, le 10 mai 2004, sans avoir été entendu par les enquêteurs.

Non pas un coup porté, mais huit ou neuf

Les quatre accusés, âgés de 16 à 18 ans à l'époque des faits, comparaissaient pour violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ils avaient été interpellés le 18 mai 2004 grâce à des témoignages anonymes recueillis par les policiers après le lancement d'un appel au cours d'une marche organisée en mémoire de la victime. Le jeune désigné par ses copains comme l'auteur du coup mortel, a reconnu son geste après l'avoir nié. Il était incarcéré depuis son interpellation.

"Il nous manquera toujours des morceaux de l'histoire" a regretté Nicolas Cambron, frère de la victime, Patrice Cambron. Mais, a-t-il ajouté, après ces quatre jours de procès "le hasard disparaît" car ce n'est "pas qu'un coup qui a été donné mais huit ou neuf selon les experts et contrairement à ce que continuent à dire les jeunes". Selon lui, les jeunes accusés qui avaient "déclaré dans leurs dépositions que Patrice Cambron leur avaient lancé des propos racistes" sont revenus sur leurs déclarations et "ont tous les quatre démenti les propos de (son) frère".

D'après agence

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