Taux d'abstention stable à 39,5%

Publié le par romano_33

Lors du premier tour, le taux d'abstention final était de 39,58%, le plus fort jamais enregistré au premier tour dans ce type de scrutin.

 

Au second tour de 2002, le taux d'abstention avait été, au final, de 39,69%, un record.


Législatives 1er tour
Stabilité dans l'abstention. Selon les chiffres de TNS-Sofres Unilog, l'abstention au second tour des législatives est de 39,5%, contre 39,58% lors du premier tour. Même si on n'en est pas loin, il ne s'agit pas cette fois d'un record d'abstention pour un second tour. En effet,  les législatives de 2002 s'étaient soldées par un taux de 39,69%, le plus fort jamais enregistré depuis l'avènement de la Ve République. L'abstention serait de 39,2%, selon CSA et 39,7% selon Ipsos.

Les seuls chiffres officiels dont on disposait en début de soirée étaient ceux de la participation à 17h. Selon le ministère de l'Intérieur, 49,58% des 35,2 millions d'inscrits s'étaient rendus dans les bureaux de vote en fin d'après-midi, contre 49,28% à la même heure lors du premier tour le 10 juin. 

Regain de mobilisation

A 17 heures, l'augmentation la plus spectaculaire était, semble-t-il, à mettre au compte des électeurs de Corse du Sud avec un taux de 73,1%, presque 30 points de plus que le 10 juin  (45,7%), et 4 points au dessus du second tour de la présidentielle! A l'autre extrémité du pays, hausse également dans le Nord, mais bien plus limitée : 3 points de plus dans le Nord-Pas-de-Calais, presque autant en Picardie, et un peu plus d'un point en Champagne-Ardenne.

Dans le Centre-Ouest et le Sud-Ouest, on notait également un regain de la  mobilisation électorale dans de nombreux départements avec notamment plus de 4  points de mieux en Charente (57,4%). Tandis que la Gironde était stable, les Pyrénées-Atlantiques, département de François Bayrou, enregistraient une chute de 5 points (53,7%). En Midi-Pyrénées, la tendance était aussi à l'augmentation, sauf en Haute-Garonne et en Ariège. Dans le Grand Ouest, la plupart des départements enregistraient des baisses  de participation assez nettes, les plus fortes touchant le Maine-et-Loire (51,5% contre 59,6%) ou la Loire-Atlantique (50,13% contre 54,85%). Dans les Côtes d'Armor (+3 points) et en Ille-et-Vilaine (+2), la tendance restait à la hausse comme à la mi-journée.

Participation stable en Seine-St-Denis

Même phénomène dans les deux départements de Haute-Normandie avec une hausse globale d'un peu plus d'un point. En Auvergne et en Limousin, la tendance était à la hausse, de même qu'en Bourgogne, avec par exemple +2,7 points en Saône-et-Loire, département d'Arnaud Montebourg, à la seule et notable exception de la Côte d'0r, avec près de 9 points de chute (39,5%). Sur toute la façade Est, on a plutôt moins voté que la semaine dernière, notamment en Alsace (de -4 à -5 points), en Moselle (-5 points). Participation généralement en baisse modérée en Rhône-Alpes.

Dans le Rhône, elle était de 41,5% contre 43,6%. En PACA, on notait une plus forte mobilisation dans les Bouches-du-Rhône (+5 points à 52%) et dans les Alpes de Haute-Provence, par exemple (+3 à 57,2%). Var et Vaucluse entregistraient des fléchissements de 2 à 3 points. A Paris, la participation pour ce second tour était de 40,94%, en retrait par rapport au taux de 42,28% enregistré à la même heure le 10 juin, mais aussi  à celui du deuxième tour de 2002 qui s'élevait à 42,10% à 17h.

Dans les autres départements d'Ile de France, on avait plus voté dans le Val de Marne avec un taux en hausse de près de 5 points à 40,6%. En Seine-St-Denis, la participation restait stable à 37,1%. Même chose en Seine-et-Marne (44,6%) et en Essonne (40,6%). Baisse en revanche de 3 points dans les Yvelines (42%) et de 2 points à 38,6% dans les Hauts-de-Seine.

 

Publié dans Politique

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