"Tout à coup, je me suis mis à étrangler Christelle"

Publié le par romano_33

Palais de Justice Procès Droit
Le charcutier jugé pour avoir tué et découpé sa maîtresse Christelle et le fils de celle-ci n'a pas pu expliquer vendredi son geste devant la cour.

Les proches des victimes ont eu du mal à supporter le récit détaillé fait par l'accusé.


Le charcutier parisien, jugé depuis vendredi matin aux assises de Paris pour le meurtre de sa maîtresse et du petit garçon de celle-ci, n'est pas parvenu à expliquer son geste, déclarant avoir été saisi d'une "espèce de furie" qui l'a conduit "tout à coup" à étrangler la jeune femme. "Tout à coup, je me suis mis à étrangler Christelle, je suis parti dans une espèce de furie, j'ai serré très fort, j'ai pas vraiment compris", a déclaré Bérenger Brouns, mimant parfois les gestes qu'il a effectué le 20 février 2005, dans l'appartement de Mlle Leroy, 26 ans, avec qui il entretenait une liaison amoureuse depuis environ un an.

"Elle s'est pas débattue. D'un seul coup, elle est tombée", a-t-il poursuivi, d'une voix calme, détaillant, à la demande du président de la cour les étapes du drame. Quant au fils de sa victime, Lucas, 4 ans, qu'il a également étranglé, l'accusé "ne sait pas" non plus pourquoi il lui a donné la mort. "Je l'ai ramené dans la salle de bains (ndlr : où il avait déjà tué sa mère) et je l'ai étranglé", a dit Bérenger Brouns. "Je n'étais pas dans un état de conscience, pas dans un état de comprendre la chose à ce moment-là".

"J'ai fait quelque chose de très grave"

Le président de la cour a ensuite abordé l'aspect le plus sordide de cette affaire : après avoir étranglé ses deux victimes, le charcutier, âgé d'une quarantaine d'années, a en effet reconnu avoir découpé les deux corps, dans son arrière-boutique, située dans le Xème arrondissement de Paris. Alors qu'il raconte comment il a procédé, avec force précisions, le président l'interrompt : "Comment un homme ayant des sentiments, une intelligence, peut-il commettre un tel acte et comment arrivez-vous à raconter cela aussi facilement?" "J'ai fait un travail sur moi-même, je vois des psychologues trois fois par semaine. Je sais que j'ai fait quelque chose de très grave et de très dur", répond l'accusé.

Tout au long de sa déposition, les proches des victimes, parties civiles, ont fait des allers-retours entre l'intérieur et l'extérieur de la salle d'audience, ne supportant pas le récit de l'accusé. Déjà, dans la matinée, la soeur de Christelle Leroy avait éclaté en sanglots lors de la lecture de l'acte d'accusation. Dans l'après-midi, l'épouse légitime de Bérenger Brouns était venue témoigner, affirmant, elle aussi, ne pas comprendre ce qui s'était passé. Les débats doivent reprendre lundi matin et se poursuivre jusqu'à mardi ou mercredi.

Publié dans Justice

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P
Horrible cette ordure, j'espère qu'il souffrira jusqu'a la fin de ses jours ce salopard
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O
L'horrible Brouns, charcutier charcuteur sans sentiments ni émotion. Là haut, il prendra cher!
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M
Oui un gros salopard que j'ai connu aussi. Et sa femme Laurence qui soutient ce monstre contre vents et marées, bah dis donc vivre et dormir avec un gros assassin, faut être aveugle et aveuglée . Je pense que ses filles n'ont pas la même attitude, quelle honte, un père assassin de la pire espèce!
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F
Monstrueux ce type! j'ai fréquenté également la fromagerie de sa femme où je l'ai déjà vu. Il parlait haut et fort " moi je, moi je", son 4x4 garé devant la boutique; il voulait sûrement montrer qu'il avait " réussi" l'odieux personnage. Salaud!
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P
Qu'il brûle dans les flammes de l'enfer ce monstre !<br /> Sa femme Laurence vend toujours des fromages rue d'Avron , en compagnie d'un autre.... ♀
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