Samy Naceri aurait tenté de se suicider
L'acteur a été hospitalisé à Aix, dans la nuit de mercredi à jeudi, après avoir ingéré des médicaments dans sa cellule.
Il était détenu dans la maison d'arrêt de Luynes. Ses jours ne sont pas en danger.
En détention préventive à la maison d'arrêt de Luynes, dans les Bouches-du-Rhône, l'acteur Sami Naceri a ingéré une grande quantité de médicaments, vers une heure du matin dans le nuit de mercredi à jeudi. Le comédien aurait avalé la totalité des médicaments qui lui ont été prescrits pour soigner ses maxillaires. Hospitalisé d'urgence a Aix-en-Provence, le comédien a subi un lavage d'estomac. "Ses jours ne sont absolument pas en danger, il doit réintégrer la maison d'arrêt de Luynes dès aujourd'hui (jeudi)", a précisé Françoise Cotta, l'avocate de Samy Naceri, qui doit rencontrer son client vendredi.
Elle qui refuse de parler de tentative de suicide a fait valoir que le comédien souffrait "terriblement de ses dents". "J'ai eu toutes les confirmations qu'il ne s'agit pas d'une tentative de suicide, j'en suis certaine. C'est simplement qu'il est bourré de médicaments anti-douleurs", a-t-elle déclaré. "Il a un très gros traitement médicamenteux, il a très, très mal aux dents. Ne partons pas sur les rumeurs les plus folles", a-t-elle indiqué. L'avocate a souligné qu'il semblait très affaibli psychologiquement et physiquement, notamment en raison de ses douleurs dentaires, lors de sa dernière entrevue avec lui le 12 janvier.
Insultes aux policiers
L'acteur, décrit comme ayant une personnalité "fragile" et qui supporte mal la détention et la séparation d'avec sa famille, était dans un état de grande excitation avec des réactions brusques, mais il est resté lucide. Selon une autre source proche de l'enquête, après avoir reçu des soins au centre hospitalier d'Aix-en-Provence, Samy Naceri a insulté policiers et soignants.
L'acteur a été placé le 5 janvier en détention provisoire jusqu'à sa comparution le 8 février pour répondre de "violences avec arme" lors d'une bagarre survenue dans la nuit du 2 au 3 janvier avec des vigiles d'une boîte de nuit aixoise. Me Cotta a annoncé jeudi que sa plainte avec constitution de partie civile contre le personnel de cet établissement pour coups et blessures volontaires avait été jugée recevable. Elle a aussi manifesté son intention de déposer une seconde plainte auprès du tribunal d'Aix concernant la diffusion d'une vidéo de la bagarre, filmée vraisemblablement par les caméras de surveillance de la boîte de nuit et vendue, selon elle, à un journal à sensations.
