Violences urbaine...

Publié le par romano_33


 ...Chirac soutient Sarkozy

Pour le président, "l'action à la fois de prévention et de sanction menée dans des conditions difficiles par le ministre de l'Intérieur est bonne".

Jacques Chirac lance aussi, dans un long entretien au Figaro, "un appel à la responsabilité" pour que chacun "refuse la violence".


Décrié par le PS pour son absence d'action depuis 4 ans face au problème des violences urbaines, après l'incendie du bus à Marseille, dans lequel une jeune femme a été gravement brûlée, Nicolas Sarkozy a en revanche le soutien du président de la République. Jacques Chirac affirme, dans une interview au Figaro (daté de mardi) que "l'action, à la fois de prévention et de sanction, menée dans des conditions difficiles par le ministre de l'Intérieur est bonne".

Et le président de l'encourager, sans s'exprimer directement sur les propositions de Nicolas Sarkosy (peines planchers, mineurs etc) : son action est "particulièrement nécessaire lorsque sont mis en cause les représentants de la force publique" et "tout doit être fait pour renforcer cet aspect de la sécurité" (celle des forces de l'ordre) e pour "mettre en oeuvre les moyens de sanction nécessaire".

"Les choses avancent"

Lançant "un appel à la responsabilité" pour que chacun "refuse la violence", le chef de l'Etat considère que "les choses avancent" dans les banlieues en dépit de la persistance des problèmes dans certains quartiers. Selon lui, le gouvernement de Dominique de Villepin mène "une action forte qui commence à porter ses fruits". Une action qui s'appuie sur deux axes, rappelle-t-il : "la fermeté face aux violences" et "le combat fondamental pour l'égalité des chances".

Interrogé sur la proposition de Nicolas Sarkozy de revoir l'ordonnance de 1945 sur les mineurs, Jacques Chirac ne ferme pas la porte. "On ne peut pas laisser, sous prétexte qu'ils sont mineurs, des jeunes s'adonner à la violence. Il est de notre responsabilité de faire respecter les règles", explique-t-il. Il souligne que le Plan de rénovation urbaine représente "un rythme de constructions sans équivalent depuis 25 ans, qui représente tout de même 35 milliards d'euros jusqu'en 2013, et qui concerne 600 quartiers, c'est-à-dire 4 millions d'habitants (...) Quant au plan de cohésion sociale, il représente 13 milliards d'euros sur cinq ans."

Les autres sujets abordés par Chirac

Dans le long entretien accordé au Figaro, dans lequel il donne également les bons chiffres du chômage en septembre, le président juge que "tout est possible" pour la présidentielle de 2007, "quant à ce qui est souhaitable, je dirais qu'il faut privilégier l'esprit d'unité et de rassemblement. Je souhaite que la majorité garde à l'esprit le vieux principe selon lequel l'union fait la force, et qu'elle agisse en conséquence". Pour sa part, il rappelle qu'il ne se prononcera sur ses intentions qu'au premier trimestre de l'an prochain.

A propos de son refus de l'idée lancée par Dominique de Villepin de filmer les Conseils des ministres, il se dit "étonné que cette mise au point ait été interprétée par les uns ou par les autres comme une critique ou un désaveu. Le Premier ministre a fait une suggestion inspirée par l'idée, juste, qu'il faut encourager la participation des Français à la vie politique. J'ai dit que cette suggestion ne me paraissait pas conforme à l'idée que je me fais du principe d'indépendance et du secret nécessaire à certains débats qui peuvent engager la sécurité intérieure ou extérieure de la France. Voilà tout".

Jacques Chirac espère que le projet sur le statut pénal du chef de l'Etat, qui figurait dans son programme électoral de 2002, pourra être voté avant la fin de la législature, au mois de juin prochain. Quant à l'interdiction de fumer dans les lieux publics, elle "est une nécessité", dit-il soulignant que le gouvernement "envisage de l'appliquer par étapes".

Publié dans Actualité

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